Sinopec se lance dans la course aux stations à hydrogène

L’hydrogène vert est « l’or vert » pour les moyens de transport. C’est pour cela qu’une course à l’hydrogène pour la mobilité routière est lancée. Dans ce sillage, la compagnie chinoise Sinopec a installé en Chine 1000 stations dans un avenir proche. Que savoir concrètement du projet ? Quel en sera l’impact sur la mobilité à hydrogène en Chine ?

1000 stations d’approvisionnement avant 2025 ?

À travers une annonce sur le réseau social Wechat (l’un des plus populaires en Chine), la compagnie Sinopec annonce construire 1000 stations. Le projet est espéré vers les horizons 2025 selon l’entreprise en partenariat avec Air Liquid. Elle passe ainsi à la vitesse supérieure dans le domaine de l’hydrogène, elle qui possédait déjà 27 stations.

Toutefois, l’entreprise ne s’ arrête pas là et publie un deuxième communiqué revoyant ses ambitions à la hausse. Selon Jack Lu de Morgan Stanley, 1000 stations supplémentaires seront déployées en Chine (vers 2025). Elle compte ainsi couvrir le marché d’un milliard de consommateurs en Chine. Sinopec compte aussi couvrir les objectifs du gouvernement chinois avant 2030, faisant d’elle l’un des plus grands dans le domaine de l’énergie verte.

Quels sont les impacts de ce projet ?

Avec un tel projet, Sinopec compte approvisionner 150 000 à 300 000 engins dotés d’une pile à combustible sur le réseau routier chinois. Même si c’est un petit apport, cela participe à la réduction des importations des énergies fossiles. Ce projet contribuera également à l’objectif de la Chine de parvenir à une empreinte carbone nulle d’ici 2060.

Pour la Chine, un tel projet constitue non seulement une part importante dans l’atteinte de ses objectifs, mais aussi une résolution ferme de se tourner vers l’or vert. À travers cette entreprise chinoise, un objectif géopolitique est atteint : ne pas dépendre d’importations pour les instruments d’énergie verte.

En dehors de cela, ce sont les engins lourds dont l’hydrogène est le combustible de plus adapté, qui bénéficieront le plus de cet apport de stations. En effet, l’hydrogène confère plus de temps de conduite donc, une opportunité pour le transport et la logistique. L’industrie lourde aussi appelée industrie intensive comptabilise dans ses rangs :

  • ·         Les poids lourds,
  • ·         Les ferrys,
  • ·         Les navires,
  • ·         Etc.

Ces moyens de locomotion participent à l’empreinte zéro carbone de la Chine d’ici 2060.

Quels sont les objectifs du gouvernement chinois ?

Les objectifs du gouvernement chinois s’étalent sur 2060, mais se subdivisent aussi annuellement. Par ailleurs, ils se scindent en deux catégories à savoir les objectifs pour les voitures légères et lourdes. Les premières sont appelées des voitures commerciales et ne constituent que 10 % des moyens de transport du pays.

Quoi qu’il en soit, le total des véhicules à pile d’hydrogène atteindra le million en 2030. C’est à cela que s’attèlent le gouvernement et les entreprises qui comptent investir dans la fourniture de piles à combustion. Cependant, il est à rappeler que le gouvernement chinois ne compte pas supprimer les locomotions traditionnelles. Son objectif est de faire coexister les deux (hydrogène + essence) jusqu’à ce que l’hydrogène prenne progressivement le dessus.

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