L’économie circulaire pour la carrosserie

Lorsqu’un accident de voiture survient, il est arrivé que des parties de la carrosserie soient à changer. Un phare, un parechoc, une aile, une optique… Ce changement peut se faire avec des pièces neuves commandées aux usines ou de façon plus éthiques en commandant des pièces recyclées. Ces dernières sont au cœur d’une économie circulaire qui permet de donner une seconde vie à des pièces détachées encore utilisables.

L’économie circulaire pour les carrossiers

Depuis plusieurs années les carrossiers prennent l’habitude de travailler avec des éléments recyclés ou d’occasion. Un décret est entré en vigueur en janvier 2017 (article L.121-117), dans le code de la consommation pour inciter l’utilisation de pièces de l’économie circulaire dans le monde l’automobile. « Tout professionnel qui commercialise des prestations d’entretien ou de réparation de véhicules automobiles permet aux consommateurs d’opter pour l’utilisation, pour certaines catégories de pièces de rechange, de pièces issues de l’économie circulaire à la place de pièces neuves.« , extrait du décret. Il s’agit même d’une obligation, d’informer le client que ce type de pièce peut être utilisé, sous peine de recevoir une amende administrative pouvant aller jusqu’à 3000 euros (personne physique) ou 15 000 euros (personne morale).

Il existe des entreprises de recyclage automobile, les centres de traitements de véhicules hors d’usage ou VHU, qui achète des voitures vouaient à ne plus être mis en circulation pour les dépecer et réutiliser les pièces récupérées. Les véhicules sont dépollués de tous les matériaux, liquides ou solides, dangereux puis les pièces récupérées pour le réemploi sont démontées et stockées pour être vendues. Ces pièces issues de l’économie circulaire sont définies par décret, et doivent répondre à des critères d’exigence spécifiques.

Ce réseau « vert » est régi par l’obtention d’autorisation, via préfecture, d’exercer ce type d’économie circulaire pour garantir la sécurité des pièces recyclées. Ainsi un cahier des charges, des obligations légales, des amendes en cas de non-respect des règles, est mis en place pour offrir un produit idéal aux clients.

Un gain financier et écologique

Ces pièces détachées recyclées ou pièces issues de l’économie circulaire PEC sont tout aussi performantes que des pièces neuves. En effet, elles doivent répondre à des normes de traçabilité, mais aussi de sécurité pour être utilisables. Les pièces concernées sont les pièces de carrosserie amovibles, de garnissages intérieurs et de la sellerie, des vitrages non collés dans les pièces optiques, des pièces mécaniques avec des exceptions.

Utiliser ces pièces détachées est une action engagée dans un contexte où l’économie des ressources est obligatoire. Ainsi des matériaux sont réutilisés, et l’énergie nécessaire à la fabrication d’un matériau neuf est économisée. Pour quoi fabriquer quand on peut réutiliser, est aussi un fait dans le monde de l’automobile.

Pour le conducteur c’est une diminution du prix des réparations qui s’annonce. En effet, même si la main-d’œuvre reste la même, le prix de la pièce lui diminue et faisait baisser la facture finale.

Ce geste économique et écologique se généralise et représente environ 2% des du marché de la pièce de rechange d’après l’Institut National de la Consommation. Par exemple, la MAIF estime à 6% le pourcentage de réparations faites avec des PEC pour les clients de cette assurance.

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