Comment être vu la nuit en vélo ?

By Paul

Être vu la nuit en vélo est primordial pour la sécurité du cycliste, mais aussi des piétons qui parfois partagent la voirie avec eux. Les éléments obligatoires tels que l’éclairage, mais aussi les accessoires recommandés comme les stickers réfléchissants sont indispensables pour une bonne visibilité par les automobilistes, les bus ou encore les piétons. Il est donc crucial de ne pas les négliger pour tous les usagers des vélos.

Les équipements obligatoires en vélo

Les accessoires utilisés pour être vus dans l’obscurité sont essentiels pour la sécurité des cyclistes. Ceux qui roulent la nuit peuvent être invisibles aux voitures et piétons. Certains équipements peuvent aider à prévenir des accidents et à protéger les cyclistes.

Il existe une liste d’équipements obligatoires en vélo en France, défini par la loi sur la sécurité routière et valable pour tous les déplacements qu’ils se fassent en ville ou à la campagne, en été ou en hiver. Il ne s’agit pas d’une opération de prévention, mais bel et bien d’une obligation ! On y retrouve (retrouvez pour chaque item, une sélection faite par la rédaction):

  • Le gilet rétro-réfléchissant. Souvent peu porté par les cyclistes, il est pourtant l’outil principal pour être vu à la fois par sa couleur fluo, mais surtout pas les bandes réfléchissantes que l’on peut trouver à différents endroits du gilet.
  • Le feu rouge à l’arrière. Il est en général fourni avec le vélo, mais il est important d’en avoir un de secours en cas de vol, de casse ou de problème technique le rendant non fonctionnel. Les lumières avant et arrière sont essentielles pour être vues par les voitures et les piétons. Les lumières peuvent être attachées à la tige de selle, à la tige de direction, au cadre et à la roue arrière.
  • Le catadioptre de roue orange à l’avant et à l’arrière. Cet accessoire est rarement changé sauf suite à un accident ou après de longues années d’utilisation du vélo. Cependant, le moindre petit choc sur la roue peut entrainer des fissures, et à terme faire tomber des morceaux du catadioptre. Il est recommandé de les vérifier régulièrement.
  • Le catadioptre pédale orange est intégré à la pédale, il est interdit de le cacher et doit toujours être en bon état.
  • Le feu jaune ou blanc avant. Tout comme la voiture, le vélo doit être équipé de lumière blanche à l’avant, mais aucune variation n’est obligatoire. Ainsi la lampe du vélo n’a pas de mode code, feu ou phare, son intensité est toujours la même. Souvent à pile, il est important de vérifier son fonctionnement et de l’éteindre en journée pour ne pas avoir de mauvaise surprise lorsque la nuit tombe.
  • Le catadioptre blanc avant qui est tout simplement un dispositif réfléchissant blanc qui aura un intérêt tout particulier lorsque les phares de voitures vont dans la direction du cycliste. Les réflecteurs peuvent être attachés aux roues, au cadre, et à la tige de selle.

D’autres accessoires obligatoires, mais non liés directement à la vision la nuit sont la sonnette et le casque pour les moins de 12 ans. L’avertisseur sonore peut être utilisé de nuit pour se faire remarquer dans le cas où tous les dispositifs lumineux ne sont pas suffisants. Quant au casque, même s’il n’est pas obligatoire pour l’adulte, il est recommandé chez les adultes. Il peut être décoré avec des bandes réfléchissantes, des stickers réfléchissants par exemple. Certains modèles intègrent des LED qui indiquent à la fois la présence du cycliste sur la route, mais aussi sa direction.

Comment être sûr d’être vu?

Les accessoires les plus communs pour être vu la nuit incluent des lumières avant et arrière et des réflecteurs. D’autres équipements peuvent être ajoutés au vélo pour offrir une visibilité maximale.

Les vêtements réfléchissants, sont souvent utiles pour être vu, mais sont aussi pensé pour le bien être du cycliste, par exemple anti-pluie ou pour lutter contre le froid. Les vêtements réfléchissants peuvent être portés sur les bras, les jambes, le bas du dos et le torse.

Il existe par exemple des stickers réfléchissants qui peuvent être mis à la fois sur le vélo et sur les accessoires du cycliste. En journée, ils seront décoratifs et dans la nuit ils seront source de sécurité.

La lumière présente sur le vélo peut être de puissance différente, exprimée en lux ou lumens. Il est recommandé d’adapter la lumière aux routes empruntées par le cycliste. Globalement, la lumière avant à une puissance plus forte que celle arrière. Pour ordre de grandeur, il est préconisé des feux de 5 à 10 lumens à l’avant en pleine ville avec un bon éclairage public, et supérieur à 300 lumens sur toute non éclairée. Attention, une puissance de plus de 800 lumens risquerait d’être aveuglante pour les automobilistes. Ces feux sont surtout utilisés pour les VTT qui empruntent des sentiers de montagne par exemple.

Un rétro, un écarteur de danger peuvent aussi être ajoutés pour maximiser la sécurité. Ils sont essentiels pour fournir une visibilité et une sécurité supplémentaire pour les cyclistes. Ils sont disponibles dans de nombreux magasins spécialisés mais aussi chez certaines marques non spécialisées qui ont décidé d’offrir à leurs clients cyclistes des accessoires qui leur ressemble et leur offre une sécurité maximale ? Il ne faut pas hésiter à demander des conseils aux vendeurs lors des achats de feux principalement, ils pourront donner leur avis sur la puissance à choisir en fonction de la pratique du cycliste. En achetant des accessoires de vélo pour être vus la nuit, les cyclistes peuvent être assurés de rouler en toute sécurité et en toute visibilité.

Laisser un commentaire