Avec la démocratisation des nouveaux modes de transports plus verts et responsables, de nombreuses villes ont dû s’adapter. Du fait des nouveaux modèles et du nombre de motorisations sur les routes, le gouvernement français a décidé de prendre des mesures restrictives concernant les deux roues.
Une loi qui change
En effet, à partir de 2023 les contrôles sur les motos se feront plus fréquemment. Le décret de ce mercredi 11 août 2021 au journal officiel, a spécifié que tous les deux ans, les véhicules deux et trois roues ainsi que les quadricycles à moteur devront être soumis à un contrôle technique par mesure de sécurité. Ce n’est pas tout, puisque les voitures sans permis, les scooters et les deux-roues de 50 centimètres ont eux aussi, sont eux aussi inclus dans cette nouvelle loi. En plus de la sécurité pour tous, cette nouvelle loi à pour but de lutter contre les véhicules débridés explique le ministre des transports. Elle doit être respectée au niveau européen, même si la France a déjà un an de retard sur son application.
Le contrôle sur les véhicules immatriculés avant le 1er janvier 2016 aura lieu en 2023 dans un centre agréé. En ce qui concerne les véhicules immatriculés entre 2016 et 2020, le contrôle prendra effet en 2024 puis en 2025 pour les véhicules immatriculés en 2021. Les véhicules de collection n’échapperont pas à la règle puisqu’ils devront faire leur contrôle technique avec un délai de cinq ans entre chaque contrôle, sauf en cas de revente.
Tout comme pour les voitures, la périodicité s’installera avec un contrôle technique ou CT quatre ans après la première immatriculation puis tous les 2 ans.
Des mesures explosives pour les motards
Visant à protéger les utilisateurs de deux roues, et autres engins inclus dans la loi, le contrôle technique n’est pourtant pas au gout de tous.
Tout d’abord le prix du contrôle technique n’est pas encore connu. Pour avoir une petite idée des prix pratiqués sur un contrôle classique, cela peut aller de 70 à 100 euros selon l’état de la voiture et le garage. Les personnes concernées par ces mesures se risqueront à 135 euros d’amende avec une immobilisation du véhicule en cas de non-respect du passage du CT. Des pays européens sont toujours réticents à cette mesure tels que la Finlande ou l’Irlande.
Le décret qui arrive en pleine période estivale à de quoi mécontenter de nombreux pratiquants à deux roues. Plusieurs motards affichent leur stupéfaction, mettant en avant le fait que les morts en moto sont en baisse constante ces dernières années. De plus, la moto étant un engin plus sensible qu’une voiture, les motards sont déjà soumis à des contrôles plus fréquents auxquels va s’ajouter la nouvelle loi. De plus, les éléments de sécurité sont déjà visibles sur les deux-roues, ce qui rend le contrôle visuel accessible auprès des utilisateurs.
Arguments qui sont à vérifier puisque l’association Ras le Scoot à mit en avant le fait que beaucoup de motards continuent de modifier leurs échappements ainsi que des éléments de sécurité comme les rétroviseurs ou encore leur plaque d’immatriculation. Cette nouvelle loi reste encore contestée à ce jour mais adoptée par la loi française.