Le taxi volant, projet censé désengorger le trafic routier dans les grandes villes, serait attendu pour les JO 2024 à Paris. En attendant la société de transport Seabubbles basée en France, s’installe à Lorient et compte y proposer ses taxis volants sur l’eau.
Les taxis volants sur l’eau
C’est un concept né de l’avancée technologique du « foil ». Il s’agit de cette petite aile placée sous le bateau. Lorsque ce dernier prend de la vitesse, 8 nœuds (14 km/h), il commence à s’élever au-dessus de l’eau. Cela permet au taxi électrique d’éviter les remous et de consommer moins d’énergie. L’entreprise franco-suédoise Seabubbles en a fait sa spécialité.
Déjà testés à Paris sur la Seine, au Lac Léman (Genève, Suisse), à Miami et à d’autres endroits du monde, l’entreprise compte s’installer à Lorient. Selon le président de la société, Philippe Gaï, ces taxis volants sur l’eau ne sont pas des bateaux de haute mer, ils sont faits pour les eaux calmes telles que : les fleuves, les lacs ou les rades et baies abritées. Lorient, est alors un choix de premier plan grâce à sa rade qui relie plusieurs communes et bénéficie de nombreuses installations portuaires. Ces taxis pourraient alors aider à la mobilité intra-rade en reliant les communes d’un côté à l’autre du littoral.
Aujourd’hui le taxi volant est toujours en test mais pourrait voir le jour en 2021 en France. Les taxis « volent » comme prévu et sont pourvus de 5 places : le chauffeur et 4 passagers. Néanmoins la société veut encore faire quelques expérimentations et compte notamment faire un nouveau design qui serait assemblé à Lorient. Ce moyen de transport doux, efficace et écologique attire l’œil de nombreuses entreprises à travers le monde.
Les taxis volants au-dessus de nos têtes pour Paris 2024 ?
La promesse de ces taxis volants est de réduire le trafic routier des grandes agglomérations urbaines. En France l’objectif est de déjà créer deux liaisons pour les Jeux Olympiques de Paris en 2024. Le partenariat RATP, Airbus et ADP (Aéroports de Paris) a accouché d’un projet incroyable d’aéronefs à décollage et atterrissage vertical. Ces taxis volants seraient 100% électriques et donc silencieux et sans émissions de CO2.
Ce service serait un atout idéal et permettrait aux Jeux Olympiques de Paris 2024 d’être aussi la vitrine technologique mondiale idéale pour ce trio d’entreprises. La première ligne de taxi volant serait une liaison entre Roissy Charles-De-Gaulle et Disneyland Paris, la seconde entre Roissy et le future centre Olympique de Saint-Denis. Selon la RATP le prix ne devrait pas dépasser les 20€ par trajet.
D’autres entreprises dans la course à la mobilité basse altitude
Uber, grâce à sa filiale Uber Elevate spécialisée dans les véhicules aériens (Uber Air), espère pouvoir passer aux tests de grande envergure dans plusieurs villes des États-Unis d’ici à 2023. Cependant l’entreprise de transports américaine ne travaille pas seule sur ce projet, elle collabore avec la NASA pour la construction de ses engins volants électriques. Les premiers essais doivent avoir lieu en 2020.
La ville de Los Angeles prévoit quant à elle l’arrivée des taxis volants à l’horizon 2028. A Sao Paulo au Brésil et à Mexico au Mexique, un service de réservations en ligne d’hélicoptères pour se déplacer en zone urbaine existe déjà (dont l’offre Voom d’Airbus s’inspire).
Dans tous les cas, volant, électrique et écologique le taxi aérien a tout pour séduire le monde. Le prix d’un de ces appareils n’est pas encore connu mais la balance reste intéressante pour les grandes villes. Il permet de réduire le nombre de voitures sur les routes. Ces appareils similaires à des drones apparaissent comme une nouvelle technologie à exploiter pour les entreprises.