Budget mobilité en Belgique pour 2022

En 2022, les Belges peuvent profiter de nouveaux ajouts pour leur budget alloué aux transports. Ces mesures viennent encourager les efforts des travailleurs à migrer vers des solutions de transport plus respectueuses de l’environnement. De plus en plus de sociétés mettent en place des plans cafeteria ( package salarial personnalisé) pour leurs salariés.

Que retenir du budget mobilité belge ?

Le gouvernement belge, à travers le Ministère des Finances, décide d’intervenir financièrement pour aider les travailleurs à améliorer leur mobilité. Au lieu d’investir dans un moyen de transport polluant, l’employé est encouragé à utiliser des modes de transport doux et non-polluants.

Il s’agit concrètement de supprimer des places de parking en milieu professionnel, d’utilisation de petit véhicule et de la limitation des cartes carburant. De cette façon, une enveloppe financière peut être dégagée pour que le travailleur profite d’autres alternatives : transports en commun, vélo en leasing… Cette mesure a pour but d’encourager la réduction de l’usage de la voiture.

Les employés peuvent ainsi conserver les avantages salariaux qui découlent de la possession d’une voiture de société tout en jouissant désormais de la multimodalité. De leur côté, les entreprises qui développent cette loi pour leurs travailleurs ont la chance d’attirer une main-d’œuvre plus jeune. Leurs besoins sont généralement des voitures plus petites, des vélos pliables, des abonnements STIB, Villo ou Cambio.

Les nouveautés pour 2022

En plus des bénéfices déjà présents dans la loi, de nouveaux avantages ont été introduits. Le verdissement fiscal et social de la mobilité passe par trois piliers : la voiture d’entreprise, la mobilité durable et l’argent. Les assouplissements concernent surtout le deuxième pilier.

Les nouveautés sont donc relatives :

· Aux équipements de visibilité (tenues fluorescentes, casques…) ;

· Aux transports publics financés pour les membres de la famille du travailleur (il est indispensable qu’ils habitent sous le même toit) ;

· Aux financements sur prêts de véhicules de mobilité douce (achat, location ou leasing exclusivement) ;

· Aux frais de stationnement dus à l’usage de transports en commun ;

· Aux indemnités kilométriques (déplacement à pied, trottinette, monoroue) en ce qui concerne la distance logement-travail parcourue ;

· Aux tricycles et quadricycles (moteurs électriques avec habitacle fermé) qui deviennent une nouvelle branche prise en compte ;

· Aux frais de logements pour travailleurs habitants dans un rayon de 10 km de leur entreprise.

Si la faveur est de mise dans les nouvelles réformes, il faut toutefois noter un durcissement important au niveau des deux premiers piliers. En effet, 2026 est la date butoir choisie pour interdire l’émission de CO2 aux véhicules motorisés.

La restriction s’applique aux voitures (pilier 1) et tous les véhicules motorisés désignés comme mobilité douce. Cela concerne également le partage de voiture et la location avec chauffeur. Le budget mobilité est limité entre 3000 et 16 000 euros par an.

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