Mobility in the city, ou comment se déplacer en ville! La mobilité en ville est le résultat d’un travail de tous les acteurs du domaine pour offrir aux usagers une expérience de déplacement optimale. Les données obtenues sur le domaine montrent qu’en plus dû transport, d’autres aspects du quotidien des individus sont impactés par la mobilité telles que la santé ou les loisirs.
Le premier pilier, le transport
Un individu qui veut se déplacer dans une ville, ou entre des villes pour la mobilité interurbaine, doit choisir un mode de transport. On pense au bus, à la voiture, au vélo, à la marche. Ce déplacement, qu’il soit motorisé ou non, est au centre de la réflexion et de la gestion de la mobilité en ville. Notre société a été érigée pour permettre aux individus de se déplacer pour leur travail, leur loisir ou tout simplement leur plaisir dans un environnement plus ou moins proche. Prenons l’exemple de Paris, où les différents modes de déplacement cohabitent. La circulation des habitants de Paris est réfléchie pour permettre aux individus de facilement et agréablement se déplacer dans la ville. Les projets ne plaisent pas toujours, la tendance peut évoluer avec le temps, mais le besoin de se déplacer reste important dans la société moderne. Paris est ici pris en exemple, mais ce besoin de transport est présent partout dans le monde.
Le second pilier, les enjeux sociétaux
La mobilité urbaine est un sujet très vaste, car elle ne prend pas en compte uniquement le transport, mais toutes les conséquences qui en découlent. Par exemple, des études montrent que les citoyens qui passent moins de temps dans les véhicules ou les bus quotidiennement sont plus épanouis que les autres. Cela s’explique globalement par la possibilité d’avoir plus d’activités en dehors de celles dites obligatoires (travail, école, alimentaire,etc.). Il est aussi possible de passer plus de temps en famille, de ne pas courir pour se rendre à une activité. Les individus parlent d’une qualité de vie améliorée dans les villes où les différents types de mobilités sont optimisés.
Le troisième pilier, l’énergie
Pour pouvoir se déplacer, il est important de se rendre compte que de l’énergie doit être consommée. Quel soit corporel lors de la marche ou du vélo classique, ou artificiel lorsque l’on utilise une voiture, un vélo à assistance électrique ou un bus, l’énergie est bien un facteur de la mobilité ! En plus de prendre une place importante dans les discussions sociétales du fait de la transition nécessaire dans le domaine de l’énergie, elle est primordiale pour les transports.
Le quatrième pilier, les services
Les services de mobilité sont des projets qui aident les gens à se déplacer dans une ville ou un autre endroit. Ils peuvent comprendre des solutions de transport public, de covoiturage, de location de vélos et privé par exemple. Ces services sont de plus en plus populaires dans les villes et les agglomérations à mesure que les gens recherchent des moyens plus efficaces de se déplacer.
Il ne faut pas confondre le transport et le service. Le bus est un moyen de transport, mais l’offre du bus est le service. Ainsi c’est l’offre proposée qui est également intéressante dans l’étude la mobilité urbaine. Par exemple les villes peuvent également offrir des systèmes de transport à la demande, qui sont des services de taxi ou de minibus qui peuvent être commandés sur demande. Le covoiturage est une autre forme de services de mobilité qui peuvent être utiles pour les personnes qui ont besoin de se déplacer dans une ville. Ils peuvent faciliter les déplacements lorsque les transports en commun ne sont pas disponibles.
Les services de mobilité sont une offre importante pour les personnes qui souhaitent se déplacer plus facilement et plus rapidement dans une ville.
Le cinquième pilier, les technologies
Les nouvelles technologies et l’innovation fournissent de nouvelles solutions pour se déplacer et sont essentielles pour faciliter la navigation et le transport dans les villes. Elles peuvent inclure des solutions comme la navigation GPS, les véhicules autonomes, le covoiturage, les systèmes de transport en commun intelligents et les systèmes de partage de vélo. Ces technologies peuvent contribuer à rendre les villes plus accessibles, sûres et plus agréables à vivre. Les réseaux de transport intelligents peuvent aider à minimiser les embouteillages et à accélérer le déplacement des personnes. Les systèmes de partage de vélo peuvent être utilisés pour les courts trajets, ce qui peut contribuer à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Les véhicules autonomes peuvent offrir une plus grande sécurité et des voyages plus confortables, en particulier pour les personnes âgées et handicapées. Les technologies de la mobilité en ville peuvent apporter des avantages à la fois aux individus et aux collectivités, et sont essentielles pour aider à créer des villes modernes et dynamiques.
Dans le domaine de l’innovation et de la mobilité, on trouve la collecte de data (ou données) qui permet une vision plus large des interactions possibles entre les différentes mobilités. Ces informations semblent aujourd’hui capitales pour aider la mise en place par les collectivités des services les plus adaptés.
Le cas des smart cities
Une smart City est littéralement traduite par le terme ville intelligente. Elle représente la solution d’un écosystème qui permet de s’organiser et d’offrir à ses habitants un cadre de vie optimal. Il existe de nombreuses actualités sur ce sujet, mettant en avant les défauts mais aussi les qualités de tels projets. En effet, les smart cities peuvent paraitre utopiques parfois avec des solutions complexes, mais elles sont la prochaine étape du développement urbain. Il existe peu de villes, qui aujourd’hui répondent complètement à la définition de la smart City, mais de plus en plus d’initiative est en cours pour tendre vers cette idéologie dans des quartiers anciens ou neufs. Les avancées technologiques, les connaissances sur les mobilités, le désir d’avoir une qualité de vie améliorée font de ces villes du futur un objectif à atteindre.